Péritonite infectieuse féline (PIF)

Bonsoir,

Connaissez-vous la PIF ?

:CLAVIER LUNETT En surfant sur Internet j'ai trouvé, entre autres, ces deux sites qui me semblent sérieux et relativement clairs sur le sujet :

http://www.cda-paris12.com/services/info_dos_pif.htm

http://www.dr-addie.com/French/indexfr.htm

Je croyais que cette maladie était fatale pour les jeunes chats (moins de deux ans) et les très vieux chats (donc affaiblis). Mais certains témoignages indiquent le contraire. Il y a toujours des exceptions et c'est tant mieux.

Mais quid des chats adultes face à cette maladie ?
Un chat coronarovirus positifs doit-il être totalement isolé des autres chats ?

J'aimerai avec vos témoignages sur ce sujet. Merci.

Une personne qui a une trentaine de chats a perdu l'un d'eux de la PIF sur Rescue. Un adulte.
Avec 30 chats, isolation heuuuuuuu
pas d'autres cas dans sa meute féline

Un chat qui est coronavirus peut ne jamais déclarer la PIF et vivre toute sa vie comme cela. Pardonez moi pour la comparaison mais c'est un peu comme le sida chez les humains, on peut être séropositif sans ne jamais déclarer la maladie.

En se qui conserne l'isolement, je pense comme Del. Au refuge il y a des petites minettes écailles qui sont porteuses de la maladie mais qui vivent en semi liberté avec les autres chats (pour ceux qui les connaissent bien, si je me trompe dites le).
Après tout dépend de la forme que contracte le chat, il y en a de plus ou moins "graves" et de plus ou moins fatales. Heureusement.

Pour avoir parlé de cette maladie avec plusieurs vétos, leurs avis sont très différents aussi. Mais ils semblent s'accorder sur un point : si un chat dans une maison est coronavirus positif, il vaut mieux ne pas introduire d'autres chats dans la maison...

Pour être plus précis,
l'un dit : un autre chat, moui, si vraiment vous insistez très lourdement mais bon... (sous-entendu moi je ne le ferai pas) Mais plutôt un chat de plus de 2 ans.
un autre dit : pas d'autre chat, même pas un adulte !

Sachant que cette maladie est plus courante lorsque les chats vivent en collectivité, tout chat sortant de la SPA est susceptible d'avoir croisé un jour ce virus...

Pour reprendre la comparaison avec le SIDA, hélas maladie peut-être un peu moins méconnue. Est-ce comme le SIDA ou chaque SIDA est différent et un SIDA peut être dangereux pour un autre car autre variante du virus ? Ou si le chat a été en contact avec le coronavirus et a développé des anti-virus, est-il alors imminusé pour tous les coronavirus ?!

Qu'en pensez-vous ?

Pour moi il est clair que je ne prendrai pas le risque d'adopter un autre chat en sachant que Solo a la PIF. Une amie de ma soeur avait 2 chats dont l'un qui est mort de la PIF et l'autre qui l'a contractée. Après tout dépend, je pense, de la forme contracté par le chat.

Mon véto m'a dit que Solo produisait peut être de bons anti-corps qui empêchent la maladie de s'installer. D'ailleurs son traitement de corticoïdes empêche la production de ces mauvais anti-corps qui favorisent l'installation de la maladie et sa prolifération.

Un chat négatif qui a croisé un jour un chat positif ne veut pas dire qu'il a contracté la maladie. Solo n'a pas contaminé ses voisins de box.

Je comprends vos réticences.
Quoique, d'après ce que j'ai lu sur la PIF (si j'ai bien compris) lorsque le virus a muté en PIF le chat ne serait plus contagieux !

Mais cela semble une lourde responsabilité en effet.

Voilà, je relance ce sujet, pas très gai, désolée car une amie à moi a adopté deux chats à Orgeval il y a 3 ans bientôt : un petit chaton roux d'environ 4-5 mois et une femelle grise craintive d'environ 2 ans à l'époque : elles les a appelé Jazz et Cléo.

Depuis, quelques temps, le petit roux (devenu bien grand !) montre des signes de fatigue et de faiblesses (du mal à monter sur des meubles ou à se rattraper quand il tombe), il bave beaucoup aussi (enfin, n'arrive plus à déglutir). Mon amie est allée chez son véto il y a trois mois et après une analyse de sang, il s'avère que son chat a trop de globules blancs, le véto lui a donné un antibio et un complément alimentaire, traitement à faire pendant un mois. Il lui a dit qu'il essayerait de voir ensuite s'il ne pouvait pas s'agir d'un problème au niveau du foie ou de la thyroïde. Malheureusement, mon amie n' a pas trouvé le temps de retourner voir son véto depuis et ce week end, on est partie à la campagne avec Willy et ses deux chats. Jazz, n'était pas en très grande forme, on le laissait en train de dormir sur le canapé, on partait 3h et quand on revenait, il n'avait pas bougé d'un poil. Alors, je sais que les chats dorment beaucoup mais quand même ! Il ne mangeait plus trop non plus et ne profitait pas du tout de la campagne, lui qui, en temps normal, passe son temps dehors.

On décide donc de l'amener voir le véto du coin, on lui explique tout, lui montre les analyses et les traitements précédents, il lui refait une analyse de sang qui, à nouveau, relève un nombre de globules blancs élevés. Il lui refait aussi les tests FIV et FELV (je crois que c'est ça) qui s'avèrent négatifs. Il nous parle mais comme tout bon scientifique, ben il nous parle dans des termes pas forcément compréhensibles donc moi, je me dis que quitte à passer pour une débile je m'en fous et je lui redemande des précisions et lui demande s'il ne pourrait pas s'agir de la PIF. En gros, il nous dit qu'il peut avoir une leucémie donc cancer du sang d'origine non virale ou alors peut-être la PIF, origine virale donc, mais ça reste incertain car il nous a dit que pour les véto, la PIF est un challenge dans le sens où elle n'est détectable vraiment que quand l'animal est mort. Il nous a dit que de nombreux chats en sont porteurs mais que quand il y a une mutation, c'est là qu'elle devient mortelle pour le chat et souvent, on s'en rend compte trop tard. Alors, j'ai peut-être pas tout compris mais en gros, il nous a dit ça ... J'avais évoqué la PIF à mon amie avant qu'on entre dans le cabinet véto mais ne m'y connaissant pas plus que ça je lui avais dit qu'on verrait bien ce que le véto dirait. Aussi, il y a Cléo, alors si c'est la PIF, est-ce que ça veut forcément dire que Cléo l'a aussi ?

Le petit Jazz a encore un traitement antibio+complément alimentaire pendant un mois et juste à la fin du traitement, mon amie doit le ramener pour qu'on lui fasse une nouvelle analyse de sang. Mon amie était assez déboussolée par la nouvelle et moi aussi je dois dire, son chat n'ayant que 3 ans et qu'elle l'adore. Pour l'instant, je lui ai dit qu'on ne savait pas encore mais c'est vrai que le véto nous a fait comprendre que même si ce n'était pas la PIF, ça risque d'être une leucémie et en général, c'est pas ce qui se soigne le mieux donc bon, j'aurais besoin de renseignements sur ces maladies, si quelqu'un a des conseils, je sais pas trop quoi demander en fait tellement, le pronostic n'a pas l'air bon pour ce chat qui est vraiment un amour sur pattes

Mon frère a découvert récemment que son chat Mimi, gros bagarreur qui était revenu avec un abcès énorme à la mâchoire, était positif. Il se porte pourtant bien.
Et ils ont adopté Carotte, jeune mâle roux, l'hiver dernier. Carotte se porte comme un charme. Et il est impossible de les séparer : ce sont des copains.

Parfois, il faut faire confiance à la vie.

la PIF se transmet de chat à chat par morsure, griffure ou rapport sexuel. Pour 2 chats qui s'entendent bien, il y a peut de risque de transmission, mais perso, je ne risquerai rien quand on voit l'évolution de la maladie ...

Mon copain avait un sacré de birmanie, Bool, qui a cotoyé uniquement sa mère et frère et soeur. Bool a été endormi il y a 2 ans car il a développé la PIF a même pas un an. On ne sait tjrs pas comment il l'a contracté, l'éleveur semblait avoir testé la mère.
En 1 semaine le chat a arreté de manger, diarrhée, abbattement, a dormir tout le temps, perte de poils etc ... bref rien de bien beau ...
Véto très vite, prise de sang: anémie et test PIF, FIV, FELV, et la PIF positif, il a été piqué 2 jours plus tard.

J'ai lu dans un message précédent que le véto ne peut détecter la pif qu'une fois l'animal mort. Ce n'est pas réellement vrai. C'est que la PIF n'est pas recherché obligatoirement chez tous les chats (sauf ceux des refuges/fourrières) et que du coup on se rend compte trop tard que le chat est porteur. Et comme la maladie est incurrable ...

Si je ne me trompe pas dans les chiffres, seuls 5% des chats porteurs du virus déclencheront la maladie.
Chez les guépards, très touchés par cette maladie c'est 80-90% de mortalité pour les porteurs.

La PIF est une maladie de plus en plus répandue et dont les mécanismes sont encore mal connus, les modes de transmission aussi. Il n'y a pas de test "PIF" à proprement parler, mais le véto peut procéder à une détection d'anti-corps aux coronavirus (qui sont de plusieurs types) ainsi qu'à un dosage, le cas échéant. Le problème est que de très nombreux chats sont positifs à ce groupe viral, pour y avoir été exposés, sans pour autant développer la maladie qu'est la PIF, ou être positifs puis se négativer "naturellement" ou inversement... cela rend l'analyse peu utile (sauf si l'animal présente des symptômes évoquant la maladie).
C'est vrai que seul un petit pourcentage de chats positifs déclenchent la maladie. La PIF humide emporte le chat rapidement en général et les symptômes sont assez lisibles, la PIF sèche peut donner de nombreux symptômes différents qui peuvent orienter sur d'autres diagnostics. Pas facile pour le véto.
Est-ce que le 1er traitement antibio avait fonctionné sur Jazz ?

Merci les filles de vos réponses.

Lilly pour répondre à ta question : oui, le 1er traitement antibio avait fonctionné sur Jazz, il n'était plus abattu, redevenait vif (comme un chat normal quoi), reprenait du poids et avait un poil beaucoup plus beau qu'avant et dès que mon amie a stoppé le traitement, il s'est remis à être paraître vraiment fatigué, sans énergie, un poil moins beau et l'impression qu'il avait maigri. Aussi, c'est un chat qui a toujours bu beaucoup donc mon amie avait demandé si ça ne pouvait pas venir de ses reins mais apparemment ce n'est pas ça (elle a déjà fait faire une ponction urinaire qui n'a rien montré). Le véto à la campagne nous a parlé des 2 formes de la PIF : la forme humide et la forme sèche. Je sais que juste après le traitement antibio que Jazz prend, il faut qu'on lui fasse tout de suite une nouvelle analyse de sang et après, il faudra voir s'il a toujours un taux élevé de globules blancs et orienter des analyses plus poussées en fonction du diagnostic.

Aussi, quand le véto à la campagne l'a examiné, il nous a dit qu'au niveau musculaire, il était pas top et là m'est revenu plusieurs choses en tête. En fait, c'est un chat qui a toujours fait des conneries donc quand il tombait d'un meuble par exemple et qu'on voyait qu'il ne se rattrapait pas, on se disait qu'il devait être comme ça et pour avoir lu plusieurs fois qu'un chat ne retombe pas forcément sur ses pattes, je me suis dit que c'était pas bien grave. Mais là, avec ce que le véto a dit, je me suis demandé si ça n'avait pas un lien avec tous les autres symptômes qu'il présente . Le week end dernier à la campagne, il n'arrivait même plus à grimper sur une table dans la cuisine par exemple.

On sait vraiment pas ce qu'il a et c'est ça le plus dur je pense pour mon amie et surtout le fait qu'elle ait à envisager que ça puisse être la PIF ...

La pif peut tout a fait se transmettre par la salivation (gamelle communes = danger) et par les fèces (litière commune = danger). L'isolation ainsi que le nettoyage scrupuleux et quotidien du matériel (litière, gamelles...) est impératif.

Oui, théoriquement même l'environnement peut l'abriter puisque ce virus (comme d'autres) peut survivre à l'air durant plusieurs jours. Mais il ne faut surtout pas en conclure que Cléo va avoir la PIF parce qu'il a partagé sa litière ou ses croquettes avec Jazz (si toutefois c'est une PIF, ce que rien ne démontre pour le moment) ! Le fait que sa masse musculaire ait fondu montre surtout qu'il est affaibli (infection + anorexie suffisent à l'expliquer), il ne faut pas d'emblée y voir plus que ça. Je pense qu'il faut consulter un (ou plusieurs) bon(s) véto(s), suivre la démarche (traitements / analyses) jusqu'au bout et lui éviter tout stress dans la mesure du possible. Tous les virus félins profitent de l'immunodépression générée par le stress chez le chat pour passer à l'attaque. Le fait qu'il ait bien réagi à la 1ère antibiothérapie est encourageant.

Avez-vous lu l'édito de V. Pocq St Jean et l'article "10 millions de chats en particulier" dans Animaux Magazine de Juin ? Je suis contente qu'on ne diabolise plus les chats positifs (là il est question des FeLV et FIV mais on peut ajouter le corona). :POUCE UP:

Orianne, j'ai vu que tu parlais de leucemie plus haut.

C'est ce qui nous a emporté notre Bask. Globules blanc elevés, ca correspond. Bask avait aussi (et surtout) un taux de plaquettes de plus en plus bas. Ca a provoqué son AVC et par la suite une perte d'appetit...

Je ne connais pas les symptômes chez le chat, mais je vérifierais les plaquettes quand même.

Concernant les traitements, il y en a. Comme pour chez l'humain ce sont des traitements lourds et chez un sujet trop affaibli (en particulier agé), pour en avoir discuté avec notre véto, mettre le traitement en place est comme condamner l'animal. C'est d'ailleurs pour ça qu'on n'a rien mis en place pour Bask.
Mais dans le cas d'un chat de 3 ans, je pense que ça peut-être envisageable si le diagnostique est confirmé et le chat pas trop affaibli entre temps.
Le traitement a déjà fait ses preuves, alors...


En tous les cas bon courage à ton amie. C'est vraiment difficile d'être dans le doute et, donc, de ne pouvoir agir pour aider son animal.

le 10 mai 2008, nous avions récupéré un chaton dans un local fermé où il miaulait depuis la veille.
nous l avons appelé Mimi et il a rejoint la meute à la maison...
tout se passait bien , un amour de chat !
et mi décembre, poil hirsute, patraque. on file chez le véto, et là, verdict immédiat , PIF.
medocs, 2 ponctions, et début janvier il a fallu se résoudre, il n y avait plus rien à faire.
ça me fait encore mal d en parler.
je n ai pas eu d autre cas dans la meute.